Nairobi, 12 mars 2024 – La République du Burundi a déposé, ce matin, les instruments de ratification de la Constitution et de la Convention de l’UAT au siège de l’Union africaine des télécommunications (UAT) à Nairobi, Kenya. Ainsi, à ce jour, 30 des 52 pays africains que représente l’UAT ont ratifié ou adhéré à la Constitution et à la Convention de l’Union qui avaient été initialement signées par les États membres de l’UAT en 1999 puis révisées en 2014.
À la suite de cette ratification, l’ambassadrice du Burundi au Kenya, Mme Évelyne Habonimana, a exprimé son enthousiasme. « Le Burundi reconnaît le rôle crucial joué par l’UAT pour favoriser les collaborations qui sont essentielles aux progrès technologiques et à la promotion de la connectivité au profit de tous les pays africains. Nous nous réjouissons de pouvoir contribuer à la réalisation des objectifs de l’Union pour une Afrique inclusive sur le plan numérique », a-t-elle déclaré.
L’UAT, qui compte également 56 membres associés comprenant des opérateurs de TIC, offre des avantages exclusifs aux pays qui ont ratifié ses instruments fondateurs. Ces avantages comprennent notamment la pleine participation à toutes les activités, réunions et conférences de l’Union, le droit de vote et le droit de présenter sa candidature aux élections au sein des organes permanents de l’Union, ainsi que la possibilité de nommer des candidats à des postes électifs.
Le Secrétaire général de l’UAT, M. John OMO, s’exprimant depuis le siège de l’Union à Nairobi, au Kenya, s’est félicité de la décision du Burundi de ratifier les instruments et a encouragé les autres États membres qui ne l’ont pas encore fait à accélérer le processus, soulignant l’importance d’une participation pleine pour faire progresser les
télécommunications et les TIC en Afrique.
« La ratification par le Burundi de la Constitution de l’UAT nous rappelle qu’aucun pays ne peut se développer seul dans le monde interconnecté d’aujourd’hui. En nous unissant dans le cadre de l’UAT, nous avons une excellente occasion de tirer parti de nos forces collectives pour stimuler l’innovation et assurer l’inclusion numérique de tous les Africains », a indiqué M. Omo.
D’autres pays ont récemment signé ces instruments, notamment le Botswana, le Cap- Vert, le Malawi, le Maroc, le Mozambique, le Sénégal et le Togo.